Igor Tchetuev

Piano

« Tchetuev a littéralement électrisé le public par un son que Neuhaus, Sofronitsky et Richter auraient reconnu immédiatement. Cette qualité « Russe » indéfinissable dans le medium, un souffle cristallin, des basses parfaitement calibrées, le tout combiné avec une très forte personnalité interprétative. En un mot – glorieux ! » Solo recital, Wigmore Hall, London, Tuesday, May 26, 2009 Classical Source, Rob Pennock

« Tranchant comme un laser, assuré sans être agressif, brillant, coloré, structuré sans être prisonnier d’une charpente schématique mais, au contraire, semblant être improvisé, le jeu d’Igor Tchetuev fait éclater la force vitale des œuvres. » Le Monde, Alain Lompech

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Igor Tchetuev est né en Ukraine. Il obtient en 1994 le Premier Prix du Concours International des Jeunes Pianistes Vladimir Krainev et remporte en 1998 le Premier Prix du 9ème Concours International de Piano Arthur Rubinstein, à Tel Aviv, où il reçoit également le « Prix du Public ».

Igor Tchetuev a dès lors l’occasion de se produire avec des orchestres tels que l’Orchestre National de France, le London Philharmonic Orchestra, le Mariinsky Theatre Orchestra, le WDR Köln, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Israel Philharmonic Orchestra, le Berlin Symphony Orchestra à la Philharmonie de Berlin, le Bern Philharmonic, le NDR Hanover, le Santa Cecilia Orchestra, etc. Il joue sous la direction de chefs tels que V.Gergiev, N.Järvi, G.Herbig, S.Bychkov, V.Spivakov, E.Svetlanov, R.Frubeck de Burgos, M.Elder, J-C.Casadesus, A.Dmitriev, J.Franz, M.Chostakovitch, etc.

En récital et musique de chambre, Igor Tchetuev est l’invité de la Philharmonie de Berlin, du Festival de la Roque d’Anthéron, du Festival « White Nights » au Théâtre du Mariinsky, du Wigmore Hall de Londres, du Concertgebouw d’Amsterdam, du Schleswig-Holstein Festival, Festival de Menton, Klavier Festival Ruhr, Salle Gaveau, Braunschweig Festival, Festival Chopin à Paris, Festival de Colmar, Festival de Sintra, Festival Menuhin, Zino Francescatti, Festival de Gstaad, à l’Accademia Filarmonica Romana, etc…

Igor Tchetuev accompagne la grande basse Ferruccio Furlanetto lors de tournées de récitals à la Scala de Milan, au Théâtre du Mariinsky, au Wiener Staatsoper, à la Philharmonie de Berlin, à l’Opéra Garnier à Paris.

Partenaire de musique de chambre recherché, il joue avec le violoncelliste Xavier Phillips, les violonistes Valery Sokolov, David Grimal, Fanny Clamagirand, Chloë Hanslip, Andrei Bielov, le hautboïste Alexei Ogrintchouk, le Quatuor Szymanowski.

Igor Tchetuev a enregistré un disque d’Etudes de Schumann, Chopin, Liszt et Scriabine pour le label Tri-M Classics, les Sonates de Chopin encensées par la critique pour Ofeo/Harmonia Mundi. Il a également enregistré l’intégrale des sonates de Schnittke (Caro Mitis, Russie) pour lesquelles il a reçu le « Preis der Deutschen Schallplattenkritik » en Allemagne et R10 dans le magazine Classica-Répertoire en France.

Le sixième volume de son Intégrale des Sonates de Beethoven est paru pour le label Caro Mitis. Chacun de ces volumes a reçu 5 de Diapason et son Appassionata est comparée dans la presse à celles de Pollini et Brendel.

Depuis la saison 21-22, Igor Tchetuev est professeur à la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU).

Presse

Récital Liszt – Grand Théâtre de Dijon – 13 mars 2012
Musicologie.org – Yvan BEUVARD
« Igor Tchetuev un Prince du piano »

« Qu’on me pardonne la facilité du titre…Igor Tchetuev est un maître du piano.
(…) nous aurons droit à une version habitée de cette œuvre redoutable : construite, transparente, sans la moindre esbrouffe ni boursoufflure, intense et dynamique dans la poèsie comme dans les passages les plus intenses. La plus belle fugue que je crois avoir entendue. De surcroît avec un respect absolu du texte, ce qui est rare, il faut bien l’écrire. Un usage extrêmement fidèle et sobre de la pédale, comme peu d’artistes russes le pratiquent. Bref, un splendide modèle de cette œuvre si exigente, une maîtrise d’exception. »

« (…) il semble que sa prodigieuse technique lui permette un jeu proprement ludique dont l’apparente facilité (le finale de la 6e à couper le souffle) offre plus qu’une simple séduction. Les tempi sont justes, légèrement retenus pour les passages élégiaques pour mieux souligner les progressions et les contrastes. La palette des couleurs est riche. »

Solo recital, Wigmore Hall, London, Tuesday, May 26, 2009
www.classicalsource.com, Rob Pennock

Tchetuev a littéralement électrisé le public par un son que Neuhaus, Sofronitsky et Richter auraient reconnu immédiatement. Cette qualité « Russe » indéfinissable dans le medium, un souffle cristallin, des basses parfaitement calibrées, le tout combiné avec une très forte personnalité interprétative. En un mot – glorieux !

Le Monde, Alain Lompech

Tranchant comme un laser, assuré sans être agressif, brillant, coloré, structuré sans être prisonnier d’une charpente schématique mais, au contraire, semblant être improvisé, le jeu d’Igor Tchetuev fait éclater la force vitale des œuvres.

ConcertoNet.com – 07/01/2010
Tchaïkovski : Concerto pour piano n°1 Orchestre National de France / Neeme Järvi

Autre «tube» finalement pas si fréquent que cela en concert, le Premier concerto (1874) de Tchaïkovski permet au public parisien de découvrir le Russe Igor Tchetuev (né en 1980), qui vient de triompher à Lille dans un excellent Troisième concerto de Prokofiev (voir ici).
(…) il s’impose par la même subtilité de toucher et le même refus de la facilité, du sentimentalisme, de la débauche de décibels, du passage en force et du défi physique permanent, même si, quand il le faut, il fait crépiter les traits et déploie la puissance requise.
Dans des tempi allants, n’abusant pas de la pédale et sans chercher l’originalité à tout prix, il n’en jette pas moins un œil assez neuf sur une partition ô combien fameuse, qui ne fait pas toujours l’objet d’autant d’attention et de nuances: une approche qui trouve à s’exprimer au mieux dans l’Andantino semplice central et, nonobstant un accompagnement qu’on pourra juger sobre ou insuffisamment motivé, n’oublie pas pour autant le panache.

ConcertoNet.com – 06/12/2010 – Simon Corley
Prokofiev : Concerto pour pinao n°1 : Orchestre National de Lille / Paul Mann

« Dans le Troisième (1921) de Prokofiev, Igor Tchetuev, premier prix au concours Rubinstein de Tel Aviv (1998) fait preuve de la même aisance, mais avec un plus grand sens des nuances et un toucher plus varié: l’Ukrainien ne réduit pas les pages rapides à une démonstration pour broyeur d’ivoire surexcité tout en exaltant le lyrisme et le raffinement des première et quatrième variations du mouvement central et du second thème du finale. L’équilibre entre le soliste et l’orchestre paraît lui aussi plus satisfaisant, d’autant que le chef et les musiciens semblent également mieux inspirés. Tchetuev offre en bis Une tabatière à musique (1893) de Liadov, savoureuse et pleine de (bon) goût. »

DIAPASON – mars 2008 Jérôme Bastianelli
Beethoven : Complete piano sonatas vol.2: Beethoven

“Certaines plages sont irrésistibles, par exemple l’Adagio de la Sonate n°8, léger comme un songe et cantabile comme rarement. On apprécie tout particulièrement le galbe de l’Andante de la Sonate n°15, la simplicité du Rondo qui suit ou le côté génialement improvisé du Finale de la Sonate n°24. A la fois inventif et sobre, Tchetuev offre une lecture équilibrée, pleine de tendresse, qui a la pureté d’une approche apollinienne sans en avoir la froideur. »

ConcertoNet.com – 06/12/2010 – Simon Corley
Prokofiev : Concerto pour pinao n°1 : Orchestre National de Lille / Paul Mann

Dans le Troisième (1921) de Prokofiev, Igor Tchetuev, premier prix au concours Rubinstein de Tel Aviv (1998) fait preuve de la même aisance, mais avec un plus grand sens des nuances et un toucher plus varié: l’Ukrainien ne réduit pas les pages rapides à une démonstration pour broyeur d’ivoire surexcité tout en exaltant le lyrisme et le raffinement des première et quatrième variations du mouvement central et du second thème du finale. L’équilibre entre le soliste et l’orchestre paraît lui aussi plus satisfaisant, d’autant que le chef et les musiciens semblent également mieux inspirés. Tchetuev offre en bis Une tabatière à musique (1893) de Liadov, savoureuse et pleine de (bon) goût.

CLASSICA – Mars 2006 – Stéphane Friédrich
CD – Schnittke : Complete piano sonatas – Caro Mitis

… aujourd’hui, Igor Tchetuev tente une synthèse par une lecture plus homogène. Les jeux de lumière aveuglante et de basses sourdes sont magistralement équilibrés. La partition prend une force peu commune.
… La beauté du piano de Tchetuev, notamment dans le crépitement sonore des deux allegros est saisissante d’expression. Son jeu est à la fois cinglant et profond, répondant, caressant et giflant le clavier. On reste fasciné par cette lecture d’une hauteur de vue impressionnante.
Ajoutons à cette intégrale qui s’impose au sommet de la production pour piano de Schnittke, l’Improvisation et fugue (1965)… La projection du jeu de Tchetuev et son expression du sarcasme dans la fugue sont un régal.

Le Monde de la Musique – Juillet-août 2005  – Olivier Bellamy
CD – Chopin : Sonates n°1, 2, 3 – Orféo/Harmonia Mundi

Il y a quelque chose d’immédiatement séduisant dans le jeu d’Igor Tchetuev, une chaleur dans le son, une beauté naturelle, un équilibre dans la respiration de la forme. Sur le plan esthétique, ce jeune pianiste ukrainien tend vers l’apollinien sans que son jeu paraisse froid ni désincarné.

 

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