Qiulin Zhang

Contralto

Formée en Chine, Qiulin Zhang entreprend son premier voyage d’étude en France en 1989 pour étudier à la Schola Cantorum de Paris. Elle s’installe définitivement en France en 1995, remporte le Grand Prix du Concours international de Marmande, présidé par un jury de 17 directeurs de théâtres lyriques français, et continue sa formation musicale au Conservatoire national supérieur de musique de Paris auprès d’Andréa Guiot et Jacques Doucet. Elle débute sur les scènes françaises dans les rôles de Maddalena/Rigoletto à l’Opéra de Rennes, Sextus/La Clémence de Titus, Suzuki /Madame Butterfly à l’Opéra de Saint-Etienne, rôle qu’elle reprend à l’Opéra de Marseille et à l’Opéra de Dublin, Ute/Les Joyeux Nibelungen d’Oscar Strauss à l’Opéra de Caen, la Mère/Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra d’Avignon. Elle est également Carmen/Carmen au Festival de Hong-Kong avec l’Orchestre national de Lille, Rossweise/Les Walkyries à l’Opéra d’Amsterdam, Schwertleite à l’Opéra de Lisbonne.

Mais c’est au Théâtre du Capitole de Toulouse, qu’elle participe à plusieurs productions qui feront date: Médée, Les Contes d’Hoffmann, l’Or du Rhin, Siegfried et le Crépuscule des dieux, La Femme sans ombre, Œdipe, La Flûte enchantée, Dialogues des Carmélites. Véritable contralto, Qiulin Zhang est particulièrement associée au rôle d’Erda dans Der Ring des Nibelungen de R. Wagner, rôle quelle interprète au Théâtre du Capitole (mise en scène de Nicolas Joël), au Théâtre du Châtelet à Paris (mise en scène de Bob Wilson), à l’Opéra Bastille (mise en scène de Günter Krämer). Sa voix rare lui permet d’interpréter les grandes œuvres pour voix et orchestre comme Le Chant de la Terre de Gustave Mahler (Orchestre de Paris (dir. C. Eschenbach) à Paris, au Royal Albert Hall de Londres pour le Festival des Proms’, au Palais de l’Escurial de Madrid, œuvre qu’elle reprendra avec l’Orchestre de Lille (dir. J-C Casadesus). Elle chante également Elias/Mendelssohn, le Requiem de Mozart avec l’Orchestre de Marseille, les Knaben Wunderhorn avec la Philharmonie de Lorraine, les Wesendonk lieder avec l’Orchestre Lamoureux de Paris, le Requiem de Verdi avec l’Orchestre de Besançon, Poème de l’Amour et de la Mer de Chausson, Rhapsodie pour Alto de Brahms avec l’Orchestre du l’Orchestre National des Pays de la Loire. Le Requiem de Reger au Festival Radio France de Montpellier (dir. Lawrence Foster). Elle a chanté la Mère d’Antonia/Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra de Massy ainsi qu’Erda/Siegfried à l’Opéra Bastille de Paris. Elle entretient des relations proches avec l’Opéra de Pékin où elle se produit dans Ballo in Maschera/Ulr, E.Onegin/Filipievna (sous la direction de Gergiev), Trovatore (Azucena) Elle y a chanté la 8ème de Mahler également.

Elle fait ses débuts à l’Opéra de Münich dans Erda/Siegfried. Elle aborde le rôle de la Cieca /la Gioconda à l’Opéra de Marseille. Puis elle participe à une création de Detlev Glanert Solaris à l’Opera de Cologne et chante à nouveau à Munich, Erda dans Siegfried et La Mère dans les Contes d’Hoffmann. Elle chante encore Suzuki au Reisopera, au Festival d’Avenches, en Suisse, avec l’ opéra de Lausanne et en France au Theatre Royal de La Monnaie. Elle crée une œuvre de Bright Cheng à San Francisco, Dream of the Red Chamber qu’elle reprend au Festival de Hong  Kong. Elle revient à Lausanne pour Les Contes d’Hoffmann (La Mère) et pour Eugene Oneguine (Filipievna) et donne plusieurs concerts.

 

Presse

Harmoniques somptueuses, ligne de chant impeccable. Toutes ces qualités on les retrouve chez le contralto chinois Qiu Lin Zhang, probablement la plus belle Erda au monde actuellement.

ClassicToulouse, Robert Penavayre

Qiu Lin Zhang (Erda déjà unanimement admirée au Châtelet, vrai contralto) faisait forte impression.

operacritiques.free.fr

La contralto chinoise Qiu Lin Zhang reprend le rôle de Erda avec le bonheur et la somptuosité qu’on lui connaît dans ce personnage entre ciel et terre.

webthea.com

A l’inverse de l’impressionnante Erda de Qiu Lin Zhang, profonde, large et charismatique.

Anaclase.com

La presència vocal més impactant, al costat de l’Erda imponent de Qiu Lin Zhang.

Classics.cat, Xavier Cester

Bei den Sängern überzeugten (…), Qiu Lin Zhang mit ihrer dunkel strömenden Erda und die elegante Robustheit.

Kultiversum.de

Qiu Lin Zhang zong een Erda die het vermelden waard is. Ze heeft een echte altstem, die over haar hele tessituur mooi donker klinkt en met een diepte die fantastisch projecteert.

Il grande Inquisitor

et enfin l’Erda, unanimement célébrée ces dernières années, de la Chinoise Qiu Lin Zhang, dont la grâce physique et le timbre fumé de contralto font souffler sur le plateau un rare vent de poésie.

Libération, Eric Dahan,18 mars

Hörenswert in ihrem wohligen Wohlklang die Erda von Qiu Lin Zhang.

Die Presse.com Wilhem Sinkovicz, 8 mars

Erda sur un tapis de velours (Qiu Lin Zhang).

Diapason, Emmanuel Dupuy, mars

Erda (…) Chinese contralto Qiu Lin Zhang is superb.

The Wall Street Journal, Judy Fayard

mention spéciale (…) Erda splendidement chantée, avertissant plus que menaçant, selon Qiu Lin Zhang.

Concertclassic.com, Jean-Charles Hoffelé

malgré l’excellence de Qiu Lin Zhang (Erda)

Altamusica.com L’actualité de la musique classique, Pierre Flinois

Quant à l’Erda de Qiu Lin Zhang, elle constitue à elle seule un évènement.(…) fasciné, comme nous, la voix mordorée d’outre-tombe.

Forum opera, Elisabeth Bouillon

émouvante noirceur de Qiu Lin Zhang à l’apparition d’Erda.

Fomalhaut.over-blog.org

Belle Erda également, au timbre profond surgi des profondeurs, de Qiu Lin Zhang

Concerto.net, 7 mars

le meilleur de la compagnie, avec (…) et la Erda de Qiu Lin Zhang.

Le blog du Wanderer, 17 mars

Seule Erda interprétée superbement par Qiu Lin Zhang, très applaudie, présence mystérieuse…

artistikrezo.com, Marie Torrès, 5 mars

Se détachent particulièrement (…) Qiu Lin Zhang en Erda

ResMusica, Maxime Kaprielian

L’impressionnante Erda de Qiu Lin Zhang

Lalibre.be, 12 mars

Qiu Lin Zhang en Erda a fière allure.

Le Canard Enchaîné, Luc Décygnes, 17 mars

Qiu Lin Zhang affirme une Erda incantatoire: tout en traversant la scène de cour à jardin, la contralto sait proclamer avec rondeur et grandeur prophétique, sa mise en garde.

Classiquenews.com, Alexandre Pham, mardi 23 mars

Rendons hommage au seul bref moment de magie théâtrale : l’apparition, avant le finale, de la déesse-mère Erda (la prodigieuse contralto chinoise, Qiu Lin Zhang).

Télérama, Gilles Macassar

Et quels chanteurs ! Au premier rang desquels l’Erda de Qiu Lin Zhang.

Le Quotidien du Médecin, Olivier Brunel, 15/03/2010

Comme au Châtelet, en 2005-2006, Qiu Lin Zhang fait un tabac en Erda.

Le Monde, Renaud Machart, 8 mars 2010

La distribution homogène et de qualité, avec en particulier l’ Erda toujours époustouflante de Qiu Lin Zhang.

Le Figaro, Christian Merlin, 5 mars

On ajoutera que quelques-unes sont, en plus, vocalement sensationnelles : (…)  l’ Erda monumentale de Qiu Lin Zhang.

L’oeil et l’oreille d’André Tubeuf, 9 mars

Au sommet, on placera encore l’Erda au timbre profond de Qui Lin Zhang.

Opéra International, Richard Martet, Avril 2010

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